essai
Quel
contraste entre ces 2 photos : la non -violence des moines bouddhistes
en face de la force brutale des soldats de la dictature militaire . La
non-violence sera-t-elle victorieuse en Birmanie comme dans l' Inde de
Gandhi ? On peut être pessimiste en voyant ces images et surtout en
lisant l'article ci-dessous (info de Radio Suisse Romande) :
L'intervention de l'armée vise à neutraliser les moines qui ont pris la tête de manifestations anti-gouvernementales de masse depuis plus d'une dizaine de jours. L'inquiétude grandit dans le pays à propos de la répression qui pourrait désormais s'intensifier à l'encontre des civils.
Selon des résidents, il semble que le gouvernement ait coupé tous les accès publics à Internet. Le web a joué un rôle crucial dans la médiatisation des manifestations contre les autorités birmanes dans le monde entier.
Au
moins 10 personnes, 13 selon un autre bilan, ont été tuées en deux
jours de violente répression, dans les principales villes de Birmanie,
dont un journaliste de télévision japonais, mortellement touché jeudi
lorsque les soldats ont tiré sur la foule des manifestants qui
réclament la fin de 45 de dictature militaire.
Ce
bilan, indiqué de source officielle, pourrait en fait être plus lourd.
L'ambassadeur australien en Birmanie a affirmé vendredi que le nombre
de personnes tuées lors des récentes manifestations dans ce pays était
bien plus élevé que le chiffre officiellement avancé par le régime
birman. Et selon des groupes birmans en exil aussi, le nombre de morts
pourrait encore augmenter.
Vendredi,
soldats et policiers anti-émeutes ont rapidement dispersé 300 personnes
qui s'étaient rassemblées à Rangoon. Ils ont aussi effectué des tirs de
sommation pour disperser une autre manifestation de 2000 personnes. La
junte militaire birmane a déclaré "no-go zone" les environs de cinq
monastères, afin d'endiguer la vague de protestation
anti-gouvernementale, ont rapporté des diplomates. Des centaines de
personnes ont été arrêtées en deux jours.
Ces manifestations
sont les plus massives depuis deux décennies. Elles ont commencé le 19
août, suite à une hausse brutale des prix du carburant. Elles ont
ensuite enflé lorsque les moines sont sortis dans la rue pour soutenir
les manifestants, la semaine dernière.